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Elsa Ricq Amour, je suis née à Toulouse en 1982.

Mes pratiques se situent au carrefour de la santé, des sciences humaines, de l’éducation et de la création. 

La plasticité du vivant me fascine. J'ai pratiqué la matière sous bien des formes comme artiste plasticienne pendant des années, pour rencontrer  finalement ce qui anime la matière du corps bien au delà de notre volonté et le met en mouvement.

Aujourd'hui je tiens un cabinet libéral au coeur du centre ville de Marseille et j'assure également une permanence une fois par mois à Bordeaux dans un cabinet situé au sein d'un Dojo d'Art martial tenu par Philippe Schmidt 

​En 2007 je suis titulaire d’un master de recherche en Arts Plastiques et d’un master professionnel en conception de projets pour les arts de la scène. À cette époque je crée les paysages dans lesquels me fondre, cherchant la relation avec ce qui ne se meut pas tout seul et met pourtant en mouvement, permet de se sentir vivant.

Parfois je photographie, dessine, parfois je scénographie ou je me glisse dans la peau d'une figure marionnettique à taille humaine pour vivre dans mon corps ce qui à l'époque relève pour moi d'une poésie du déplacement: un mouvement infime, presque invisible, dont le sentiment d'amplitude est perceptible intérieurement.

La matière est mon outil, l'appui créatif pour faire surgir un langage. 

Au centre toujours, le toucher, le travail du geste par voie de fait. 

En 2010, j'entre en formation dans le domaine des thérapies manuelles et c’est le corps Sensible qui exige toute mon attention. 

J'apprends des fondamentaux occidentaux en anatomie, en physiologie, en pathologie , mais aussi des philosophies orientales et de ses principes, la médecine chinoise et la pratique du Shiatsu Masunaga, art du toucher Japonais.

Mon cheminement expérientiel et thérapeutique m'amène à rencontrer la Fasciathérapie en tant que patiente et pour la première fois l'accompagnement proposé m'engage à pratiquer des outils pour m'autonomiser peu à peu dans le soin. J'éprouve que la dimension pédagogique est un levier puissant dans la relation d'aide et je suis donc invitée à  l'incarner comme une évidence. 

Aujourd’hui je suis somato-psychopédagogue, soit professionnelle de l’accompagnement en Fasciathérapie Méthode D.Bois, je suis praticienne et chercheuse dans cette discipline.

Je propose un espace de santé dans lequel nous sommes toutes et tous à l'écoute et actifs, où je me positionne moins en tant que thérapeute que médiatrice entre ce qui existe et qui pourtant n'est pas perçu. C'est un entretien tant verbal que tissulaire qui a lieu pendant nos séances. Ici, ensemble, on étend le prendre soin de la ré-éducation sensorielle à la ré-éducation du mouvement. 

 

 

Les qualités et particularités du toucher de relation qui est constitutif de cette approche permet de soutenir des situations fragiles.

Je rencontre des personnes dont le corps est devenu in-hospitalier pour eux- même, des corps devenus immobiles, inconscients, des corps en désertion sensorielle.

 

Je décide en 2017 de renforcer la possibilité d’accompagner les situations traumatiques en me formant au Centre Primo Levi à Paris, spécialisé dans l’étude des effets physiques et psychologiques des traumatismes associés à la violence politique et à la torture. 

Un apport indispensable à mon engagement dans les divers communautés associatives que je crée ou intègre, l’antenne à terre de l'association SOS Méditerranée et le Collectif Bienvenue à Bordeaux,  l'assemblée du PEROU et le projet NAVIRE AVENIR, véritable chantier de création d’un plan de sauvegarde des gestes de secours, de soin et d'hospitalité, et l'association Pilotes Volontaires qui assure une permanence de repérage et sauvetage en haute mer Méditerranée.

Au travers de ces engagements, c'est une proposition de  soutien aux travailleurs de la santé et de l'humanitaire qui se met à exister, c'est aussi l'urgence de concrètement mettre en oeuvre l'idée que la prise en compte du corps au sein des dispositifs d'accompagnement en santé mentale est un levier puissant. 

Enfin je peux dire que le rapport au corps peut être un magnifique point d'appui pour accompagner certaines formes d’affections qui nous troublent, nous altèrent dans nos fonctionnements, perturbent notre motricité, notre langage, nos apprentissages, notre communication et nos interactions sociales (adulte comme enfant).

 

Mon engagement, c’est de répondre à l’urgence qui s’impose d’apprendre à prendre soin de la relation que nous entretenons avec nous même, les autres, le monde et connaître ainsi l’opportunité d’agir sur nos actes, paroles et mouvements jusque dans nos intentions. 

Une tentative d’infuser au présent que faire preuve de tact, d’écologie et de diplomatie s’éprouve d’abord dans le corps. 

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